Théodule Ribot, La Jeune Fille au chien, 1865, musée de Reims​

MUSÉE ROYBET-FOULD DE COURBEVOIE

du 21 novembre au 10 février 2019

 

Le musée Roybet-Fould de Courbevoie poursuit sa politique d’acquisitions, de recherches et d’expositions autour de trois artistes emblématiques de sa collection, les peintres Ferdinand Roybet, Georges-Achille et Consuelo Fould, et de leurs relations. Parmi un réseau d’amis et de collaborateurs, le musée a souhaité mettre à l’honneur le peintre et graveur Théodule Ribot.

___

 

Né à Saint-Nicolas-d’Attez, dans l’Eure, en 1823, il décède à Colombes, en 1891, au terme d’une brillante carrière qui, pourtant, ne commença officiellement sur les cimaises du Salon qu’en 1861. Si la proximité géographique justifie ce choix, elle n’est pas la seule à entrer en ligne de compte. En effet, Ribot fut, avec un de ses proches, le peintre Antoine Vollon, le meilleur soutien de Roybet lors de son arrivée à Paris, en 1865. Il fut aussi probablement le premier acquéreur d’une de ses peintures et, surtout, la référence artistique de ses premiers travaux.

Depuis la mort de Théodule Ribot et l’exposition rétrospective que lui consacra l’Ecole des Beaux-Arts en 1892, si quelques-unes de ses peintures de Salon ou de ses eaux-fortes ont été ponctuellement présentées, rares furent les expositions consacrées à son œuvre. Les villes de Courbevoie et de Colombes, néanmoins, ont toujours tenu à montrer qu’elles se souvenaient de l’artiste. Elles l’ont honoré à plusieurs reprises, et encore en 1992, mais jamais encore comme aujourd’hui où, grâce aux soutiens d’une trentaine de prêteurs il est possible de présenter le peintre dans toute la diversité de la création qui éblouit ses contemporains par son indépendance et par son originalité. Ainsi tous les types de peinture qu’il a pratiqués, peintures religieuse ou d’inspiration littéraire, portraits, scènes de genre, natures mortes et même paysages sont présents dans l’exposition, au même titre que son travail de dessinateur d’une invention exceptionnelle.

La préparation de cette exposition a été aussi l’occasion de recherches nouvelles et approfondies, permettant de mieux cerner désormais l’artiste et l’homme mais aussi son environnement familial. C’est, de ce fait, un personnage attachant que le musée souhaite faire redécouvrir, au plus noble sens de l’expression habituelle « l’artiste, sa vie, son œuvre ».

 

Commissaire général

Emmanuelle Trief-Touchard, Directrice du musée Roybet Fould

Commissaire scientifique

Dominique Lobstein, historien de l’art

 

Pour avoir plus de détails sur cette exposition, rdv sur le site

 

Cette visite se fera en compagnie de Dominique Lobstein, historien de l’art, commissaire de l’exposition.