Le musée de l’Orangerie, qui abrite le chef d’oeuvre ultime de Claude Monet, les Nymphéas, se révèle le lieu parfaitement adéquat pour cette relecture. Ryman, qui refusait la notion d’influence ou l’idée d’exposer en dialogue avec un autre artiste, s’inscrit pourtant dans l’histoire de la peinture, en interrogeant chacun des aspects et des fondements. Comme Monet avant lui, il concentre ses recherches, de façon presque obsessionnelle, sur les spécificités propres à son medium, interrogeant les notions de surface, de limite de l’oeuvre, d’espace dans lequel elle s’intègre, de lumière avec laquelle elle joue, et de durée dans laquelle elle se déploie.
Commissariat
Claire Bernardi, directrice du musée de l’Orangerie, avec la collaboration de Guillaume Fabius, assistant de conservation