En raison des Jeux Olympiques, l’équipe de la SAMO est en télétravail jusqu’au 26 juillet et est joignable par mail. Le bureau de la SAMO est fermé tout le mois d’août.
Les renouvellements et nouvelles adhésions pourront être traités dès notre retour le 26 août. Nous vous remercions de votre compréhension.

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
LA FARMO

Bourse Doctorale de la FARMO

Accueil / La Farmo / Les bourses

Appel à candidatures Bourse doctorale 2025-2027*

*(fin des candidatures le 30/09/2024)

Afin de soutenir l’ambition de l’établissement public des musées d’Orsay et de l’Orangerie – Valéry Giscard d’Estaing en matière de recherche, la Fondation des Amis pour le rayonnement des musées d’Orsay et de l’Orangerie (FARMO), abritée à la Fondation de France, lance une bourse à destination des étudiants doctorants en histoire de l’art.

La Bourse de la FARMO

La FARMO renouvelle la bourse doctorale trisannuelle destinée à un jeune chercheur, pour les trois années 2025-2027. Cette bourse s’inscrit dans la préfiguration du Centre de Ressources et Recherches (CRR) – Daniel Marchesseau du musée d’Orsay. 

La gratification annuelle est de 10 000 €, sur trois ans non renouvelables.

La bourse vient soutenir un projet de thèse concernant l’histoire de l’art du XIXe siècle et du début du XXe siècle. La bourse vise à encourager des travaux sur les collections (peinture, sculpture, arts décoratifs, arts graphiques, photographie, architecture et imprimés) ainsi que sur les sources documentaires (archives, correspondances, manuscrits, en grande partie inédits) conservées par les musées d’Orsay et de l’Orangerie, mais aussi à soutenir plus largement des projets offrant des éclairages nouveaux sur les œuvres, les artistes et le contexte artistique de cette période, comme le marché de l’art, l’histoire des collections et les figures de collectionneurs et collectionneuses, les expositions et la circulation des œuvres, la critique d’art, les réseaux professionnels et sociaux, les politiques culturelles, la planification urbaine, les transferts artistiques et culturels, la pédagogie artistique, les enjeux de la technique et de la matérialité etc. 

La démarche pourra convoquer différentes approches méthodologiques qui devront être explicitées dans le projet de thèse et le jury sera sensible à la manière dont les projets articulent une réflexion sur les questions de représentation, d’humanités environnementales et d’enjeux d’une histoire de l’art résolument décloisonnée et transnationale. Le jury sera attentif à l’excellence de la proposition et à la clarté de sa présentation. Le dossier de présentation devra impérativement établir l’état de l’art dans lequel le projet s’inscrit et précisément énoncer l’intérêt et l’enjeu scientifique de la problématique développée.

  •   Environnement de la bourse

Le lauréat ou la lauréate bénéficiera d’un poste de travail au sein des espaces de lecture de la documentation du musée d’Orsay et d’un accès privilégié aux ressources du CRR et aux collections de l’EPMO. Il ou elle bénéficiera du conseil des équipes scientifiques de l’EPMO. Des présentations d’étape de l’avancée des recherches aux équipes scientifiques de l’EPMO, au Comité exécutif de la FARMO, et le cas échéant au mécène associé de la bourse, seront demandées aux lauréats. Ces derniers s’engagent à mentionner le soutien de la FARMO dans leur travaux et publications. Un exemplaire du manuscrit de thèse devra être déposé au CRR.

  • Conditions

La thèse peut être en cours d’inscription ou déjà inscrite. Il faut cependant que l’inscription universitaire soit possible sur les 3 années consécutives de la bourse.

Les candidats s’engagent à soutenir la thèse dans les deux années suivant la fin de la bourse.

Les candidatures peuvent émaner de toutes les universités françaises, européennes et non-européennes. Un bon niveau de français ou d’anglais, oral et rédactionnel, sera requis pour les candidatures hors universités françaises et un séjour au musée d’Orsay devra être planifié au cours de l’année.

La Bourse de la FARMO : lauréats 2023

  • Emma Dechorgnat est lauréate de la Bourse FARMO avec le soutien de François de Ricqlès, pour sa thèse « Frederick Hollyer (1838–1933) et la diffusion photographique de l’art britannique en France » menée à l’Ecole du Louvre et l’Ecole Doctorale 131 de l’Université de Paris Cité, sous la direction de Caroline Corbeau-Parsons et Frédéric Ogée.
  • Nina Meisel est lauréate de la Bourse FARMO pour sa thèse « Beaux-arts et arts décoratifs. Pour une histoire comparée des trajectoires des femmes des beaux- arts et des arts industriels (1860-1914) » menée à l’Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne, sous la direction de Bertrand Tillier.
  • Lucie Montassier est lauréate de la Bourse FARMO pour sa thèse « Voyage et séjour en Italie des sculptrices européennes et américaines (1850-1914) », menée à l’Université de Poitiers, sous la direction de Claire Barbillon.

 

Dans le cadre d’un partenariat avec la Fondation Malatier-Jacquet abritée à la Fondation de France, la FARMO a attribué une quatrième bourse récompensée dans les mêmes conditions de soutien financier (10 000 euros par an sur trois ans) à Manon Lebreton pour sa thèse « Genre et historiographie : les artistes femmes dans les discours sur l’art  produits de 1860 à 1928 » menée à l’Ecole du Louvre et au CNRS, sous la direction de Michela Passini.

Par ailleurs grâce au soutien de Daniel Marchesseau, une gratification exceptionnelle de 10 000 euros pendant un an est attribuée à Maximin Cousy Barbereau pour sa thèse « Censures et contrôles politiques des arts en République (1870-1914) » menée à Sciences Po, Centre d’histoire, sous la direction de Laurence Bertrand Dorléac.

Le jury de cette première bourse était composé de :

  • François Blanchetière, Conservateur en chef au musée d’Orsay,
  • Laurent Bourgois, Président de la FARMO,
  • Laure Chabanne, conservatrice en chef peinture au musée d’Orsay
  • Rossella Froissart, Directrice d’études à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes,
  • Paul Perrin, Directeur de la conservation et des collections,
  • Julie Ramos, Professeure d’histoire de l’art contemporain à l’université de Strasbourg,
  • Julie Verlaine, Maîtresse de conférences HDR en histoire culturelle contemporaine à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne.

La Bourse de la FARMO : lauréates 2022

  • Clémence Rinaldi, pour sa thèse « Des salons à soi : stratégie séparatiste et solidarité féminine dans les milieux artistiques au passage du siècle (XIXe – XXe siècles) » menée à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction de Pascal Rousseau et de Julie Ramos (université de Strasbourg).
  • Camille Philippon, pour sa thèse « Louis Vauxcelles (1900-1914), les débuts d’un critique d’art dans la scène parisienne d’avant-guerre » menée à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sous la direction de Marie Gispert et de Catherine Méneux.

 

Le jury a souhaité attribuer une gratification exceptionnelle d’un an de bourse à Héléna Lichy pour contribuer à l’achèvement de sa thèse consacrée à « Jules Jacquemart (1837-1880) », menée dans le double cadre de l’école doctorale 395 de Paris-Nanterre sous la direction de Rémi Labrusse et d’un diplôme de troisième cycle de l’Ecole du Louvre, sous la direction de Manuela Moscatiello.

Par ailleurs, dans le cadre d’un partenariat avec la Fondation Malatier-Jacquet abritée à la Fondation de France, la FARMO a attribué une troisième bourse récompensée dans les mêmes conditions de soutien financier (10 000 euros par an sur trois ans) à :
Oriane Poret, « La quête du modèle animal chez Rosa Bonheur (1822-1899). Voyages, réseaux, collectes », mené à l’université Lumière Lyon 2 sous la direction de Laurent Baridon, dans le cadre du LARHRA UMR 5190, Institut des Sciences de l’Homme.

Le jury de cette première bourse était composé de :

  • François Blanchetière, Conservateur en chef au musée d’Orsay,
  • Laurent Bourgois, Président de la FARMO,
  • Laure Chabanne, conservatrice en chef peinture au musée d’Orsay
  • Rossella Froissart, Directrice d’études à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes,
  • Paul Perrin, Directeur de la conservation et des collections,
  • Julie Ramos, Professeure d’histoire de l’art contemporain à l’université de Strasbourg,
  • Julie Verlaine, Maîtresse de conférences HDR en histoire culturelle contemporaine à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne.
Recevez la Lettre des Amis

Des rendez-vous exclusifs, de l’actualité culturelle parisienne, des partenariats mais aussi des conseils…